Tancés de participer à l'effort national (
y compris dans ces colonnes) alors que nombre de leurs contrats excluent le risque de pandémie de leurs garanties, les compagnies d'assurance ont annoncé une contribution
"à hauteur de 200 millions d’euros au Fonds de solidarité mis en place par les pouvoirs publics en faveur des TPE et des indépendants, des secteurs particulièrement touchés par les conséquences économiques, financières et sociales du virus covid-19".
Le Ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire sur Twitter s'en est félicité :
Les assureurs prennent également l'engagement de prendre en charge, au titre de leurs contrats, les indemnités journalières des personnes fragiles en confinement obligatoire (femmes enceintes et en Affection Longue Durée - ALD) dans la limite de 21 jours d’arrêt de travail, dans les mêmes conditions qu’un arrêt de travail pour maladie prescrit par un médecin.
Le groupe de protection sociale a annoncé le déblocage des masques FFP2 et chirurgicaux acquis en janvier au lancement de sa cellule de crise alors que l'ensemble de son personnel est désormais en télétravail.
"Les masques, acquis dès janvier 2020 pour prémunir nos salariés de tout risque d’infection, doivent donc être naturellement redistribués à l’Etat français et au personnel soignant. Il est de notre devoir, en tant qu’assureur d’intérêt général, de contribuer activement à l’effort collectif et de protéger les français. » a déclaré Christian Schmidt de la Brelie, le directeur général.
Les assureurs annoncent une mesure exceptionnelle dans le contexte de l'épidémie du coronavirus.
Après avoir rappelé le principe d'exclusion des garanties d'assurance de l'épidémie sauf pour la santé et la prévoyance hier, la Fédération de l'Assurance annonce une mesure de solidarité exceptionnelle aujourd'hui.
Pour les secteurs économiques particulièrement touchés: artisans, commerçants, professions libérales et plus généralement les TPE, les compagnies d'assurance "prennent l’engagement de conserver en garantie les contrats des entreprises en difficulté en cas de retard de paiement suite à la pandémie, et ce pour toute la durée de la période de confinement."
Les parents d'enfants de moins de 16 ans et ceux des parents d'enfants en situation de handicap de moins de 18 ans pris en charge dans un établissement spécialisé peuvent bénéficier d'un arrêt de travail sans jour de carence et sans examen des conditions d’ouverture de droit.
Il peut être délivré pour une durée de 1 à 14 jours et renouvelable autant que de besoin par une déclaration de l'employeur sur le téléservice «
declare.ameli.fr » de l'Assurance Maladie.
A l'exception des agents de la fonction publique et de salariés relevant de certains régimes spéciaux, il s'applique à tous les salariés et aux autoentrepreneurs.
Suite à la déclaration, le paiement des indemnités journalières se fait après vérification
"des éléments transmis parallèlement par l’employeur selon les procédures habituelles" précise l'Assurance maladie sachant d'un seul parent par enfant peut bénéficier de cet arrêt de travail indemnisé.
Suite aux mesures annoncées par le président de la République contre l'épidémie du Coronavirus, Marie-Laure Dreyfus, la déléguée du CTIP sonne la mobilisation des Institutions de Prévoyance dans la prise en charge et l'accompagnement des arrêts de travail.
Suite aux mesures annoncées par le président de la République contre l'épidémie du Coronavirus, Thierry Beaudet, Président de la Mutualité Française s'est exprimé incitant tous à s’engager face à la crise sanitaire que traverse notre pays, en particulier pour protéger les publics les plus vulnérables et leur famille.
Dans un courrier adressé vendredi 15 novembre au Premier Ministre, les syndicats de salariés s'étonnent "que le Haut Conseil du dialogue social [HCDS] et la Commission des accords de retraite et de prévoyance [Comarep] figurent dans cette liste [des commissions et instances consultatives dont les suppressions sont programmées], alors qu’aucune concertation ne s’est tenue avec les personnes les plus à même d’éclairer le législateur sur l’intérêt et le rôle concret de ces instances, à savoir les partenaires sociaux".
Mentionnée il y a quelques semaines dans les annexes du Projet de Loi de Finances pour 2020, la suppression de la COMAREP, chargée d'émettre un avis sur l'extension des accords de Prévoyance, complémentaires santé et retraite, a été confirmée.
En effet, selon le dossier de presse transmis à l’issue du 4ème comité interministériel de la fonction publique, elle devrait à terme intégrer, avec le Haut Conseil du Dialogue Social, la commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation professionnelle (CNNCEFP).
La CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO, rappellent pourtant l'activité de la COMAREP en affirmant ainsi "l’importance du travail effectué par cette commission qui est incontestable: un rapport d’activité en témoigne d’ailleurs annuellement, sans que l’annexe du Projet de Loi de Finances n'en prenne acte" et demandent au Gouvernement de renoncer à sa suppression !
Alors qu'
un plan de redressement sur 3 ans vient d'être étendu par le Ministère en juillet dernier et prévoit dans sa dernière année 2020 une augmentation de 6% des cotisations, la branche a refusé une nouvelle augmentation de 60% pour 2020 demandé par Malakoff Médéric Prévoyance (Institution de prévoyance de Malakoff Médéric Humanis).
Les partenaires sociaux l'ont en effet jugée
"excessive et, surtout, de nature à mettre en péril la mutualisation du régime qui couvre la majorité des entreprises et salariés de la branche depuis 2010" annonce un communiqué des organisations employeurs de la branche.
L'organisme assureur souhaitant imposer ses propres tarifs sans négociation aurait même débuté une campagne de résiliation malgré son statut d'organisme recommandé par la branche pour 5 années.
C'est pourquoi la FEDEPSAD et l'UNPDM annoncent avoir saisi le juge en référé pour
"contraindre l’organisme assureur à assumer ses engagements (de garanties et de tarifs) jusqu’au terme de la recommandation à savoir jusqu’au 31 décembre 2020"
La déception d'AG2R La Mondiale pourrait être de courte durée suite à son mariage exprès ayant duré seulement quelques mois avec la Matmut.
Après
le divorce de mai dernier, les discussions avec la Mutuelle Générale de 2016 mises en berne auraient repris de plus belle, l'ordre du jour du dernier conseil d'Administration d'AG2R La Mondiale ne faisant guère de doute sur le sujet.
La Mutuelle Générale, en quête de partenaire depuis l'échec de son rapprochement avec Malakoff Médéric en 2016, s'est depuis renforcée notamment dans la collective avec la couverture des salariés de la Poste en prévoyance et santé remportée en 2018.
Un beau parti qui ne manque donc de prétendants...
Si la fusion en urgence de Malakoff Médéric et Humanis pour sauver le dernier nommé n'avait laissé le temps que d'accoler les noms de chacun et les couleurs, l'heure est à la simplification.
D'après des indiscrétions, au delà du nouveau nom "Malakoff Humanis" un nouveau logo est dans les tuyaux.
Là aussi rien de bien nouveau mais l'association des couleurs antérieures rouge et jaune pour un orange unique avec deux sourires au lieu d'un seul chez l'ancien logo Humanis.