Après la CFDT, la CFTC et FO, la CFE-CGC est la 4ème organisation syndicale à signer l'accord national interprofessionnel (ANI) sur l'encadrement.
Si le projet d'accord aura attendu 2 ans pour aboutir, il recueille l'assentiment de la confédération générale des cadres. Son comité directeur a approuvé l'accord estimant qu'il
"constitue une bonne base de discussion pour que ces moyens soient déclinés dans des conventions collectives ou dans des accords et pratiques d’entreprise." Surtout, l'accord proposé le 28 février dernier à la signature pérennise l'existant et en particulier l'obligation pour chaque employeur de cotisation à hauteur de 1,5% de la tranche A des salaires des cadres pour une couverture prévoyance.
Son préambule stipule que "
les accords nationaux interprofessionnels du 17 novembre 2017 relatif à la prévoyance des cadres et du 12 juillet 2011 relatif à l’Association pour l’emploi des cadres demeurent en vigueur : le présent texte ne remet pas en cause leur application. Pour la CFE-CGC, cet aboutissement "
concrétise l’engagement pris par la délégation employeurs en 2015 dans l’ANI actant la fin de de la convention AGIRC le 31 décembre 2018 et restaure une confiance indispensable entre les partenaires signataires d’accords passés et dans la parole donnée."
Le communiqué de la CFE-CGC du 20 avril 2020